Canalblog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
~ Incredible Stories ~

~ La petite chaussure ~

~ La petite Converse ~

C’est l’histoire d’une petite converse noire qui était très malheureuse, elle et sa sœur jumelle, car leur propriétaire puait des pieds, et comme chaque matin, elle devait ouvrir la bouche pour avaler son pied, elle avait forcement l’haleine morose et elle détestait cela.  Parfois lorsqu’il pleuvait, le propriétaire sautait dans des flaques d’eau et elle se retrouvait toute mouillée et sale. Au fur et à mesure du temps, ses lacets s’étiraient et le garçon, pour maintenir son pied, serré chaque jour un peu plus fort ses lacets, ce qui faisait mal à la petite converse. C’était comme si on lui avait cousu la bouche, et que tous les jours on tirait sur les fils plus fort que la veille. Le propriétaire ne prenait pas soin de ses chaussures.

Un jour de pluie, le garçon, comme à son habitude, allât dans une profonde flaque d’eau et resta sans bouger 5 minutes dedans, alors la converse et sa jumelle dure retenir leurs respirations. Mais malheureusement, sa jumelle n’y parvint pas et mourut noyée… S’en fût trop pour notre petite converse, elle décida donc de fuguer en partant très loin du propriétaire si cruel. Elle partit donc ce jour-là, à travers une fenêtre entrouverte et se mit à courir du mieux qu’elle pût. Mais le garçon devait sortit ce soir-là, et ne trouvant pas sa deuxième chaussure, il sortit dans son jardin, intrigué, et regarda aux alentours. Soudain, il la vit marcher vers un arbre et commença à courir vers elle pour la récupérer. Du coin de l’œil, la chaussure le vit accourir vers elle, et, décidée à lui échapper, elle grimpa à l’arbre le plus proche, jusqu’à sa cime. Astucieux, le garçon ne se dégonfla pas et grimpa lui aussi à l’arbre, mais les branches devenaient de plus en plus fines, et l’une d’elles craqua sous le poids monstrueux du propriétaire… Il tomba et se fracassa le dos. Quand une rafale de vent vint secouer avidement la cime de l’arbre et fit tomber notre amie à son tour… Heureusement elle atterrit dans le ruisseau qui bordait l’arbre. Contrairement à toutes attentes, la petite converse ne savait pas nager : elle coula à pic… Dans un dernier élan, elle battit des lacets et sût remonter à la surface pour respirer avant d’être entraînée une deuxième fois au fond. Plusieurs minutes passèrent ainsi, quand elle heurta la rive. Avec peine, elle se traîna au bord et attendit de retrouver son souffle. Elle se mit debout, et observa les lieux : elle se trouvait au Havre. Soudainement, un homme passa, l’air extrêmement nerveux. Il était tellement pâle, que la chaussure eut pitié de lui, et, oubliant ses craintes, elle s’approcha pour lui demander ce qu’il lui arrivait. Mais, avant qu’elle est pût le lui demander, comme par magie, une rose s’arracha d’un rosier toute seule, comme si une force invisible l’avait prise. Maintenant, elle volait dans l’air… L’homme devint blanc comme un linge et resta figé devant la rose. Sautant sur l’occasion de se débarrasser de son haleine morose, la converse sauta sur la rose et l’engloutit. Une fois satisfaite de son haleine, elle remarque que l’homme s’était enfouit en courant, son cri ressemblant à celui d’un porc qu’on égorge mais elle n’y prêta pas attention car ce qu’elle venait de vivre lui rappelait étrangement à une histoire connue… Ne se rappelant pas laquelle, elle reprit la route. Elle arriva au cœur de la ville et passa devant une boutique de chaussures. Croyant que c’était un hôtel pour chaussures, elle entra et s’avança jusqu’au comptoir d’où elle appela le vendeur. Celui-ci regarda son magasin, et ne voyant personne, se remit au boulot. Cette fois, la chaussure l’appela et rajouta « ici, en bas ». Intrigué, le marchand se pencha sur son comptoir et aperçu la petite converse qui lui faisait signe, le sourire aux lèvres. Eberlué, il resta à la regarder sans rien dire, alors elle continua « Puis-je avoir une chambre pour la nuit ? ». Et comme le vendeur n’avait jamais entendu une chaussure parler, il prit peur et partit en courant après avoir mis le feu à son magasin. Déroutée, la converse ne savait quoi faire, quand les autres chaussures dans les boites commencèrent à suffoquer. Elle décida de les libérer en ouvrant les boites. Une fois cela, elles réfléchirent ensembles à un moyen de partir, mais les flammes les entouraient, et elles étaient contraintes de se resserrer et à la fin, elles durent se grimper dessus, jusqu’à ce qu’elles forment une « tour ». Notre amie était en haut de cette pile qui vacillait tellement fort qu’à chaque fois qu’elle penchait d’un côté, la converse se brulait à cause des flammes qui les entouraient. Désormais, elle était toute trouée à certains endroits, et cela lui faisait trop mal, donc elle sauta de la tour. Elle retint son souffle à la vue de l’impact avec le sol. Elle attendit. Mais il n’en fut rien. Elle se sentait comme dans un étau, quand elle comprit : elle s’était enfoncée dans un trou du plancher et y était resté bloquée ! Soudain elle entendit la chaussure qui était maintenant en haut de la tour crier : «  Regardez ! Elle a trouvé une sortie ! A 3, je saute ! ». Pris d’un excès de panique, elle essaya désespérément de se dégager, en vain pendant que les chaussures avaient démarré le compte à rebours. Quand la chaussure la heurta, sur le coup elle se dégagea dans un « PLOP » retentissant et tomba par terre. Mais la chaussure qui l’avait dégagée était coincée à son tour et quand une autre lui sauta dessus se dégagea et ainsi de suite. Mais malheureusement, la dernière resta coincée et les flammes commencèrent à la calciner… Il en tomba juste la partie qui était sous le plancher… Dégoutant… Mais maintenant, le plancher qui les avaient protégées des flammes jusque-là, commençait, lui aussi à bruler. Il fallait trouver une solution et vite ! Les chaussures étaient tellement nerveuses, qu’elles couraient partout en criant. Notre amie soupira : elle allait devoir trouver une solution seule. Elle s’appuya sur le mur pour réfléchir, et sans le voir, activa un bouton secret. Un passage s’ouvrit et elle se jeta à l’extérieur pour respirer l’air libre, mais quand elle se retourna pour appeler les autres, le passage était déjà refermé… Elle entendit des cris de douleurs suivi par un silence de mort que brisait le bruit des flammes. Sans crier gare, un chien arriva et comme il avait faim, avala notre amie ! Puis il partit et marcha plusieurs jours. Au bout d’un moment la chaussure avait elle aussi faim, et elle commença à manger une saucisse à peine digérée. Le chien sentit comme un chatouilli dans son ventre et se demanda ce que ça pouvait bien être. Mais le chatouilli se transforma peu à peu en douleur. Pendant ce temps, la chaussure mangeait toujours sa saucisse, mais à cause de la pression qu’exerçait le ventre sur elle, et limitait ses mouvements les plus vifs en mouvements lents, elle mangeait très lentement, ce qui lui donnait l’impression que la saucisse était géante. Quant au chien, il commençait à cracher du sang et prit peur. Il alla donc chez le vétérinaire. Arrivé là-bas, le vétérinaire l’ausculta, et, ne descellant rien, il ouvrit le ventre du chien. Il farfouilla dans ses intestins, et y découvrit la chaussure. Il fut surpris de voir que la converse mangeait l’intestin grêle du chien ( ce qui expliquait la grosseur de la saucisse). Pour ne pas qu’elle dévore le reste des intestins du chien, il fut contraint de couper l’intestin à moitié dévoré, avec la chaussure au bout et de l’en extraire. Tandis qu’il tenait l’intestin à bout de bras, la pression  qui s’exerçait sur la converse se relâcha et d’un  coup elle pouvait manger beaucoup plus vite. Le vétérinaire n’eut pas le temps de réagir que la chaussure s’attaquait déjà à son bras, et le mangeait avidement. Elle passa au corps et dût s’arrêter au niveau du cou, rassasiée. Si bien qu’il ne restait que la tête du vétérinaire. Etonnée d’être sortie du ventre, la chaussure fixa la tête d’homme et demanda : « -Que faites-vous dans la vie ?

-     Je suis vétérinaire. lui répondit-il d’une voix enrouée.

-     Oh ! Cela tombe bien car j’en aurais besoin pour recoudre ma joue brulée.

-     Certes, mais je ne peux le faire sans mains !

-     Et alors ? Faites-le avec votre bouche ! lui répondit-elle. »

Alors il s’exécuta. Une fois cela fait, la chaussure partit, ne se souciant guère du sort de l’homme. Elle marcha quelque peu et arriva à une forêt, où elle s’installa avec sa provision  de nourriture. Car oui, elle avait une provision, parce qu’une fois le vétérinaire lui avait recousu ses joues, il était mort par manque de sang, alors notre amie lui avait arraché les yeux en guise de provisions. Puis, elle finit ses jours paisiblement dans sa forêt… Du moins, c’est ce que l’on raconte aux petits enfants car en réalité elle avait essayé de s’accoupler avec un écureuil qui avait le sida…Elle était donc morte de cette maladie…

Fin x3

Publicité
Publicité
~ Incredible Stories ~
  • Une drôle d'Histoire? Deux drôles d'Histoires? Plein de drôles d'Histoires? Vous êtes bien tombés! Car ce blog est un recueil de petites histoires , complètement déjantées et incroyables, remplies de personnages hors du commun. :3 # Pika & KitKat
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 1 390
Newsletter
Publicité